Chronomètre Bleu
Chronomètre Souverain
Chronomètre Souverain Havana
AUTOMATIQUE
Automatique Lune
Automatique Lune Havana
Quantième Perpétuel
Chronomètre Optimum
Chronomètre à Résonance
Répétition Souveraine
Tourbillon Souverain
Astronomic Souveraine
Collection Classique

FFC Calibre 1300.3 FP Journe FP Journe

Boîtier en Platine
Diamètre : 42 mm
Epaisseur totale : 10.7 mm
Heures digitales instantanées indiquées par les doigts animés d’une main en Titane, cadran des minutes tournant
Calibre 1300.3

Fiche technique du mouvement

Affichages :

    Heures digitales instantanées
    Minutes sur cadran tournant

Dimensions :
  • Diamètre total : 34.20 mm
  • Diamètre encageage : 30.40 mm
  • Hauteur totale : 8.10 mm
  • Hauteur tige remontoir : 3.28 mm
  • Diamètre filetage : S1.20 mm
  • Diamètre boite : 42.00 mm
  • Epaisseur totale : 10.80 mm
Particularités :

    Echappement ancre en ligne, 15 dents
    Balancier à 4 masselottes
    Spiral plat Anachron microflammé
    Porte-piton mobile
    Sans raquette
    Virolage laser Nivatronic
    Piton GE goupillé
    Tige de remontoir à 3 positions
    Barillet à bride glissante
    Masse oscillante décentrée

Vitesse Remontage :

    sur écrin rotatif:
    274 tours (sens anti-horaire)/24h

Caractéristiques :

    Remontage automatique à un sens
    Correction de l'heure en position 2 de
    la tige de remontoir

Fréquence :

    21600 Alt/h, 3 Hz

Balancier :

    Inertie: 10.10 mg*cm2
    Angle de levée: 52°

Amplitude :

    12h à plat: 280°
    90h à plat: 220°

Réserve de marche :

    120 ± 12 heures

Nbre de pierres :

    63

Décorations :

    Haut de gamme
    Côtes circulaires sur ponts
    Ponts Titane avec traitement Titalyt®
    Platine partiellement perlée
    Têtes de vis polies, fente anglée
    Goupilles à bouts bombés polis
    Pièces acier polies anglées

Nbre de pièces :

    Mouvement: 396
    Av. boîte sur bracelet cuir: 436

Affichages :

    Heures digitales instantanées
    Minutes sur cadran tournant

Dimensions :
  • Diamètre total : 34.20 mm
  • Diamètre encageage : 30.40 mm
  • Hauteur totale : 8.10 mm
  • Hauteur tige remontoir : 3.28 mm
  • Diamètre filetage : S1.20 mm
  • Diamètre boite : 42.00 mm
  • Epaisseur totale : 10.80 mm
Particularités :

    Echappement ancre en ligne, 15 dents
    Balancier à 4 masselottes
    Spiral plat Anachron microflammé
    Porte-piton mobile
    Sans raquette
    Virolage laser Nivatronic
    Piton GE goupillé
    Tige de remontoir à 3 positions
    Barillet à bride glissante
    Masse oscillante décentrée

Vitesse Remontage :

    sur écrin rotatif:
    274 tours (sens anti-horaire)/24h

Caractéristiques :

    Remontage automatique à un sens
    Correction de l'heure en position 2 de
    la tige de remontoir

Fréquence :

    21600 Alt/h, 3 Hz

Balancier :

    Inertie: 10.10 mg*cm2
    Angle de levée: 52°

Amplitude :

    12h à plat: 280°
    90h à plat: 220°

Réserve de marche :

    120 ± 12 heures

Nbre de pierres :

    63

Décorations :

    Haut de gamme
    Côtes circulaires sur ponts
    Ponts Titane avec traitement Titalyt®
    Platine partiellement perlée
    Têtes de vis polies, fente anglée
    Goupilles à bouts bombés polis
    Pièces acier polies anglées

Nbre de pièces :

    Mouvement: 396
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Au coeur du mouvement
Au coeur du mouvement
fpjourne

Description technique


fpjourne

Description technique


Boîtier en Platine
Diamètre : 42 mm
Epaisseur totale : 10.7 mm
Heures digitales instantanées indiquées par les doigts animés d’une main en Titane, cadran des minutes tournant
Finitions
Boîtier en Platine
Diamètre : 42 mm
Epaisseur totale : 10.7 mm
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Calibre 1300.3

Fiche technique du mouvement

Affichages :

    Heures digitales instantanées
    Minutes sur cadran tournant

Dimensions :
  • Diamètre total : 34.20 mm
  • Diamètre encageage : 30.40 mm
  • Hauteur totale : 8.10 mm
  • Hauteur tige remontoir : 3.28 mm
  • Diamètre filetage : S1.20 mm
  • Diamètre boite : 42.00 mm
  • Epaisseur totale : 10.80 mm
Particularités :

    Echappement ancre en ligne, 15 dents
    Balancier à 4 masselottes
    Spiral plat Anachron microflammé
    Porte-piton mobile
    Sans raquette
    Virolage laser Nivatronic
    Piton GE goupillé
    Tige de remontoir à 3 positions
    Barillet à bride glissante
    Masse oscillante décentrée

Vitesse Remontage :

    sur écrin rotatif:
    274 tours (sens anti-horaire)/24h

Caractéristiques :

    Remontage automatique à un sens
    Correction de l'heure en position 2 de
    la tige de remontoir

Fréquence :

    21600 Alt/h, 3 Hz

Balancier :

    Inertie: 10.10 mg*cm2
    Angle de levée: 52°

Amplitude :

    12h à plat: 280°
    90h à plat: 220°

Réserve de marche :

    120 ± 12 heures

Nbre de pierres :

    63

Décorations :

    Haut de gamme
    Côtes circulaires sur ponts
    Ponts Titane avec traitement Titalyt®
    Platine partiellement perlée
    Têtes de vis polies, fente anglée
    Goupilles à bouts bombés polis
    Pièces acier polies anglées

Nbre de pièces :

    Mouvement: 396
    Av. boîte sur bracelet cuir: 436

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    Heures digitales instantanées
    Minutes sur cadran tournant

Dimensions :
  • Diamètre total : 34.20 mm
  • Diamètre encageage : 30.40 mm
  • Hauteur totale : 8.10 mm
  • Hauteur tige remontoir : 3.28 mm
  • Diamètre filetage : S1.20 mm
  • Diamètre boite : 42.00 mm
  • Epaisseur totale : 10.80 mm
Particularités :

    Echappement ancre en ligne, 15 dents
    Balancier à 4 masselottes
    Spiral plat Anachron microflammé
    Porte-piton mobile
    Sans raquette
    Virolage laser Nivatronic
    Piton GE goupillé
    Tige de remontoir à 3 positions
    Barillet à bride glissante
    Masse oscillante décentrée

Vitesse Remontage :

    sur écrin rotatif:
    274 tours (sens anti-horaire)/24h

Caractéristiques :

    Remontage automatique à un sens
    Correction de l'heure en position 2 de
    la tige de remontoir

Fréquence :

    21600 Alt/h, 3 Hz

Balancier :

    Inertie: 10.10 mg*cm2
    Angle de levée: 52°

Amplitude :

    12h à plat: 280°
    90h à plat: 220°

Réserve de marche :

    120 ± 12 heures

Nbre de pierres :

    63

Décorations :

    Haut de gamme
    Côtes circulaires sur ponts
    Ponts Titane avec traitement Titalyt®
    Platine partiellement perlée
    Têtes de vis polies, fente anglée
    Goupilles à bouts bombés polis
    Pièces acier polies anglées

Nbre de pièces :

    Mouvement: 396
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Au coeur du mouvement
Au coeur du mouvement
fpjourne

Description technique


fpjourne

Description technique


FFC Calibre 1300.3 FP Journe FP Journe

Vues de la montre
F.P.Journe
F.P.Journe
F.P.Journe
F.P.Journe

À propos

FFC
Passer à l’heure digitale
 
 
En prévision de la mise en production en toute petite série d’une montre inspirée du prototype FFC Blue, pièce unique pour Only Watch 2021, il semblait utile de revenir sur sa genèse et son affichage singulier du temps, rendu possible par une main dont les doigts s’animent au passage des heures.
 
L’histoire de la naissance de la FFC Blue a quelque chose d’un conte de fées et mérite pour cette raison d’être encore racontée pour celles et ceux qui ne la connaissent pas. Elle a débuté en 2009 lorsque Madame Eleanor Coppola, l’épouse de Francis Ford Coppola, offrit à son illustre cinéaste de mari le Chronomètre à Résonance qu’elle trouvait chic et esthétique. Ravi du cadeau, il faisait immédiatement parvenir à son créateur une invitation à venir le rencontrer dans son domaine viticole « Inglenook », sur ses terres de la Napa Valley. Lors de leur rencontre en 2012, ils abordèrent ensemble les différents principes de représentation du temps qui passe et le cinéaste demanda s’il avait déjà été envisagé par un horloger de faire s’afficher les heures à la façon qu’avaient les anciens de la donner en les comptant sur les doigts. L’idée d’égrainer les 12 chiffres des heures à l’aide de 5 doigts avait interpellé François-Paul Journe qui, en 2014, eut envie de relever le défi de parvenir à inventer une main animée capable de la présenter de pareille façon. Motivé, il se lançait la même année dans le prototypage de la montre FFC Blue qui devait être mise en vente pour Only Watch 2021.
 
 
L’HISTOIRE EN MOUVEMENT
 
Après avoir trouvé avec Francis Ford Coppola comment égrainer les 12 chiffres des heures avec une seule main et 5 doigts, François-Paul Journe s’est mis en tête de concevoir un mécanisme capable de retranscrire convenablement ces chiffres transmués en signes digitaux. Pour éviter de sombrer dans le naturalisme, cet artiste, que l’on sait passionné d’histoire comme l’un de ses fils dont c’est le métier aujourd’hui, fit le choix de s’inspirer d’un ancien dessin de prothèse réalisé par le célèbre barbier chirurgien français Ambroise Paré (1509-1590).
 
Pour ceux qui ne le savent pas, il est celui à qui l’on doit, grâce à sa compétence et sa compréhension du corps humain, d’avoir fait d’incontestables avancées en médecine. Cette main mécanisée que l’on retrouve sur la face avant de la FFC Blue est inspirée de celle pensée par ce médecin de la Renaissance.
 
Initialement pensée en fer par son inventeur, celle destinée à la montre a été réalisée en titane gravé car il fallait réduire le poids des composants en mouvement afin que ceux-ci n’aient pas d’incidence sur la consommation énergétique du calibre, l’Octa 1300.3 lancé par la Manufacture F.P.Journe en 2001. Car, comme le soulignait François-Paul Journe à ce sujet, « Le plus important en horlogerie c’est ce qui se voit le moins. Dans le cas présent, il s’agissait de parvenir à faire agir cinq doigts avec le minimum d’efforts ».
 
 
MAÎTRISER L’ÉNERGIE DISPONIBLE
 
Pour parvenir à n’utiliser comme énergie que celle en provenance du barillet assurant une réserve de marche de 5 jours à la pièce, le choix a été fait d’installer un remontoir d’égalité entre le train de rouage primaire et l’affichage comme cela se fait dans les pendules d’édifices quand les aiguilles à faire se mouvoir sont longues et lourdes. Toutes les heures et durant 40 minutes, le remontoir d’égalité formé d’une lame ressort enfermée dans une “ruche ouverte”, d’un déclencheur et d’une sorte d’ancre montée d’un côté sur une roue munie en son centre d’un excentrique, est réarmé par le mouvement.
 
À l’heure juste, le mécanisme, décrit par François-Paul Journe comme une sorte d’échappement agissant une fois par heure, est libéré afin que l’énergie accumulée en provenance du barillet principal puisse, par l’entremise de cette fourchette agissant tangentiellement, mettre en mouvement la série des 10 cames qui ont pour objet de piloter le mouvement des doigts de la main. Placées sur le côté gauche et visibles entre l’anneau des minutes rotatif monté sur un grand roulement à billes extra-plat avec un curseur fixe placé à midi, elles effectuent un tour en 12 heures et actionnent chacune une série de ressorts et de bascules agissant sur la montée, la descente des 4 doigts, mais également la translation du pouce. La forme des cames, associée à la denture de chacune, agit sur les doigts qui sont montés sur une élingue d’acier et qui se déplacent alors, pratiquement sans frottement, à la façon d’une navette de métier à tisser.
 
Grâce à cet ingénieux système, l’énergie nécessaire pour actionner un doigt, quatre doigts entre 5 et 6 heures ainsi qu’entre 9 et 10 heures, est toujours la même et calibrée pour que cela se fasse en toute sécurité et surtout, sans incidence sur la chronométrie du groupe de régulation.
 
 
RÉINVENTER L’AFFICHAGE HORAIRE
 
À force d’un travail de miniaturisation poussé à son extrême et de sept ans d’un labeur incessant passé à fiabiliser l’ensemble, le maître, soutenu par les compétences réunies au sein de sa manufacture, est parvenu à intégrer tous les composants du calibre automatique et cet étonnant mobile anthropomorphe dans un boîtier de 42 mm de diamètre en Platine pour seulement 10,7 mm d’épaisseur. Résultat, et malgré la complexité de l’ensemble, cette montre n’est pas plus épaisse qu’un modèle équipé du même mouvement. Pour parvenir à pareil exploit, François-Paul Journe a supprimé le cadran et remplacé l’aiguille des minutes, qu’il était inenvisageable d’utiliser de façon traditionnelle, par un anneau rotatif monté sur un grand roulement à billes extra-plat, comme il l’a fait pour le calendrier perpétuel de l’Astronomic Souveraine. Cette modification a permis de gagner les quelques millimètres nécessaires au placement de la main articulée sculptée par un maître-graveur. Alors au final, qu’apporte cette pièce d’horlogerie de haute volée en plus de son affichage original? Elle apporte la preuve que la meilleure façon de confectionner une montre compliquée est de réfléchir aux économies d’énergie à réaliser pour parvenir à la faire fonctionner sans avoir à en ajouter. Comme le dit François-Paul Journe, l’horloger doit avoir la main légère lorsqu’il conçoit un mouvement.
 
Au final, le calibre Octa est parfait pour cette approche car il dispose d’une force et d’un couple constants et linéaires durant 5 jours. En optimisant les frottements et n’utilisant que la partie la plus lisse du ressort, on retrouve du couple très linéaire qui permet d’ajouter des fonctions sans avoir peur que tout s’arrête. La preuve!
Témoignage
Ambroise Paré ou le Génie Français (1509-1590)

Comme dit l’adage : la fortune sourit aux audacieux. Qui aurait pu imaginer que le jeune Ambroise Paré, issu d’une modeste famille de barbiers, incorporé dans le métier avant ses quinze ans dans sa ville natale de Laval (300 km à l’ouest de Paris), deviendrait premier chirurgien royal et permettrait d’immenses avancées médicales ?

La Main de l’Apprenti
Être un barbier en ces temps, consistait à s’occuper des poils, de la peau, du sang, et des soins sommaires… Toutefois, cela ne suffisait pas ! Le jeune Ambroise Paré avait d’autres ambitions. Doté de grandes capacités de travail, d’un esprit vif et créatif, il briserait ses carcans sociaux afin de façonner sa destinée en devenant chirurgien !

Conséquemment, il partit pour Paris où se trouvait l’hôpital de l’Hôtel-Dieu. Il s’agissait d’un centre médical majeur du Royaume. A. Paré y étudia l’anatomie, s’entraîna sur les cadavres, apprit à doser les médicaments, et assista les barbiers chirurgiens. Durant ces trois années (1533-1536), il travailla comme un damné, apprit énormément et gagna le respect de ses compagnons pour ses talents...

Hélas, il ne maîtrisait ni le grec, ni le latin : faute impardonnable pour les gardiens du temple ! On lui refusa sa maîtrise de barbier chirurgien sur une question théorique dans un art par essence empirique. Il avait vingt-six ans. Soit ! Il continuera à progresser pour mieux servir via une autre école : celle de la guerre…

La Main du Chirurgien
Pragmatique avant tout, A. Paré s’engagea, en 1536, comme barbier chirurgien -sans maîtrise- sous la bannière militaire française. Il avait compris que le terrain restait le meilleur moyen d’évoluer tout en aidant son prochain. L’Europe d’alors s’enflammait dans la longue guerre entre le royaume de France (sous le règne de François 1er) et le royaume d’Espagne (sous le règne de Charles Quint), les deux plus grandes puissances de l’époque.

À travers ce conflit, Paré réalisa que la médecine traditionnellement enseignée ne pouvait résoudre les nouvelles blessures résultant de la révolution des armes de guerre. L’arquebuse, canon transportable sur l’épaule, dont le boulet fracassait, brisait et surtout brûlait ses victimes… Les grands classiques (Hippocrate et Gallien) devinrent obsolètes face aux arquebuses… Dès lors, il expliqua qu’il fallait arrêter de soigner ces nouvelles blessures avec de l’huile bouillante suivie d’un fer brûlant sur la plaie. Il comprit qu’il devait -après extraction du boulet- désenflammer la plaie, afin d’éviter les septicémies, avec de nouveaux baumes et onguents apaisants. En 1542, il inventa de nouveaux ustensiles pour retirer les projectiles. Son génie créatif se fit remarquer sur les champs de bataille…

Toutefois, sa renommée augmenta singulièrement, en 1545, lorsqu’il publia son premier ouvrage en français : « Les méthodes pour soigner les plaies par arquebuses ». Il renouvela la médecine classique et devint subversif en refusant le latin, contrairement à l’usage… Un pied de nez à la faculté, loin d’être le dernier… La même année, François 1er décéda, son fils Henri II lui succéda et continua la guerre avec le royaume d’Espagne.

Ce fut lors de la campagne de 1552, qu’il conçut son chef d’œuvre chirurgical et son plus grand titre de gloire médical : « La ligature des artères et des veines après amputation ». Finies les cautérisations et les septicémies régulières ! Ambroise Paré s’imposa comme le « Père de la Chirurgie Moderne » !

Grâce à l’appui d’Henri II et des grands du Royaume, en 1554, Il devint l’un des chirurgiens royaux puis accéda à la distinction médicale de Chirurgien face à une faculté soumise aux desiderata du roi.

La Main du Courtisan
Paré s’avérait être un fin stratège, au sein de la cour, pour favoriser la chirurgie moderne. Néanmoins, Il fut impuissant, le 10 juillet 1559, lorsqu’Henri II s’empala la tête sur la lance de Gabriel de Montgoméry, lors d’une joute fêtant la paix avec le royaume d’Espagne. Le prince François II lui succéda et confirma Paré dans ses fonctions. Malheureusement, le jeune roi mourut à seize ans, en 1560, malgré tout le talent de son chirurgien.

Face à ces drames, Paré voulut comprendre les causes de la mort des deux rois. Il innova en pratiquant leur autopsie et devint le Père de la médecine légale. Cette nouvelle pratique impressionna la reine-mère Catherine de Médicis, régente du royaume. Dès 1561, elle le promut premier chirurgien du roi Charles IX (troisième fils d’Henri II).

Ambroise Paré vécut dans une époque troublée. La guerre entre les royaumes de France et d’Espagne occupa la première moitié du XVIe siècle s’achevant en 1559, laissant la place, dès 1560, aux guerres de Religion entre catholiques et protestants français. Dans ce nouveau contexte, la régente Catherine de Médicis proposa une cour royale itinérante de janvier 1564 à mai 1566. Le voyage à travers les villes de France avait pour objectif de calmer les tensions en présentant le roi Charles IX. Paré, premier chirurgien royal, accompagna le cortège des hauts dignitaires. Au lieu de s’enorgueillir, Il mit à profit ce long périple pour rencontrer, échanger et apprendre auprès des barbiers chirurgiens, rebouteux et apothicaires.

La Main de L’Écrivain
L’atmosphère politico-religieuse devint très lourde lors du massacre de la Saint-Barthélemy -le 24 août 1572- en plein Paris où vivait Paré. En 1574, le chaos augmenta avec le décès de Charles IX. Henri III (quatrième fils d’Henri II) lui succéda. Il confirma Paré dans sa charge de premier chirurgien du roi et lui attribua deux nouveaux postes prestigieux : valet de chambre et conseiller du roi.

Désormais sexagénaire, Paré ne quittera plus Paris. Il décida d’utiliser son argent et son influence pour rassembler les diverses connaissances médicales. Il écrivit de nouveaux traités, remit à jour les anciens afin de peaufiner ses ouvrages. La première édition de ses Œuvres fut publiée en 1575, en français, pour être abordable par tous. La faculté grinça des dents et essaya de lui nuire. Cependant, le soutien du roi Henri III le protégea de toutes leurs mesquineries. Il y eut maintes augmentations et rééditions de ses Œuvres : 2e édition en 1579, 3e édition en 1582, 4e édition en 1585, et la 5e à titre posthume en 1598. Ses Œuvres contenaient vingt-neuf volumes s’ajoutant à 1228 grandes pages illustrées. Ses travaux contiennent tout le savoir médical du XVIe siècle.

La Main de l’Inventeur
Tout au long de sa carrière, il privilégia le bien-être des patients d’où son avant-gardisme concernant les prothèses. Il y eut les créations à caractère esthétique. L’œil artificiel que l’on pouvait loger dans l’orbite. Le nez métallique attaché par des fils redonnait forme à un visage. Les oreilles en cuir bouilli rattachées au cartilage.

Il inventa des membres artificiels, véritables bijoux d’ingéniosité et de technique. Les prothèses du bras et de la jambe sont d’une telle complexité mécanique que nous risquerions de ne jamais finir notre chronique biographique…

Concluons sur la prothèse de la Main, objet des attentions horlogères. Le système de la main mécanique permettait aux doigts de s’ouvrir en pressant sur un bouton puis deux ressorts ramenaient les doigts comme si la main se refermait.

Les prothèses élaborées par Ambroise Paré restèrent des références du XVIe siècle à la Première Guerre mondiale (1914-1918). Il restera le père de la chirurgie moderne grâce à ce qu’il inventa et à ce qu’il fit.

Charles Journe
Paris, Septembre 2021

Fiche technique du mouvement

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  • Diamètre total : 34.20 mm
  • Diamètre encageage : 30.40 mm
  • Hauteur totale : 8.10 mm
  • Hauteur tige remontoir : 3.28 mm
  • Diamètre filetage : S1.20 mm
  • Diamètre boite : 42.00 mm
  • Epaisseur totale : 10.80 mm
Particularités :

    Echappement ancre en ligne, 15 dents
    Balancier à 4 masselottes
    Spiral plat Anachron microflammé
    Porte-piton mobile
    Sans raquette
    Virolage laser Nivatronic
    Piton GE goupillé
    Tige de remontoir à 3 positions
    Barillet à bride glissante
    Masse oscillante décentrée

Vitesse Remontage :

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    274 tours (sens anti-horaire)/24h

Caractéristiques :

    Remontage automatique à un sens
    Correction de l'heure en position 2 de
    la tige de remontoir

Fréquence :

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Balancier :

    Inertie: 10.10 mg*cm2
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Amplitude :

    12h à plat: 280°
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Réserve de marche :

    120 ± 12 heures

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    63

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    Haut de gamme
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    Ponts Titane avec traitement Titalyt®
    Platine partiellement perlée
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    Pièces acier polies anglées

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    Mouvement: 396
    Av. boîte sur bracelet cuir: 436

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Dimensions :
  • Diamètre total : 34.20 mm
  • Diamètre encageage : 30.40 mm
  • Hauteur totale : 8.10 mm
  • Hauteur tige remontoir : 3.28 mm
  • Diamètre filetage : S1.20 mm
  • Diamètre boite : 42.00 mm
  • Epaisseur totale : 10.80 mm
Particularités :

    Echappement ancre en ligne, 15 dents
    Balancier à 4 masselottes
    Spiral plat Anachron microflammé
    Porte-piton mobile
    Sans raquette
    Virolage laser Nivatronic
    Piton GE goupillé
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    Masse oscillante décentrée

Vitesse Remontage :

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    274 tours (sens anti-horaire)/24h

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    la tige de remontoir

Fréquence :

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Balancier :

    Inertie: 10.10 mg*cm2
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Amplitude :

    12h à plat: 280°
    90h à plat: 220°

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    120 ± 12 heures

Nbre de pierres :

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Décorations :

    Haut de gamme
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    Ponts Titane avec traitement Titalyt®
    Platine partiellement perlée
    Têtes de vis polies, fente anglée
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  • À propos

    FFC
    Passer à l’heure digitale
     
     
    En prévision de la mise en production en toute petite série d’une montre inspirée du prototype FFC Blue, pièce unique pour Only Watch 2021, il semblait utile de revenir sur sa genèse et son affichage singulier du temps, rendu possible par une main dont les doigts s’animent au passage des heures.
     
    L’histoire de la naissance de la FFC Blue a quelque chose d’un conte de fées et mérite pour cette raison d’être encore racontée pour celles et ceux qui ne la connaissent pas. Elle a débuté en 2009 lorsque Madame Eleanor Coppola, l’épouse de Francis Ford Coppola, offrit à son illustre cinéaste de mari le Chronomètre à Résonance qu’elle trouvait chic et esthétique. Ravi du cadeau, il faisait immédiatement parvenir à son créateur une invitation à venir le rencontrer dans son domaine viticole « Inglenook », sur ses terres de la Napa Valley. Lors de leur rencontre en 2012, ils abordèrent ensemble les différents principes de représentation du temps qui passe et le cinéaste demanda s’il avait déjà été envisagé par un horloger de faire s’afficher les heures à la façon qu’avaient les anciens de la donner en les comptant sur les doigts. L’idée d’égrainer les 12 chiffres des heures à l’aide de 5 doigts avait interpellé François-Paul Journe qui, en 2014, eut envie de relever le défi de parvenir à inventer une main animée capable de la présenter de pareille façon. Motivé, il se lançait la même année dans le prototypage de la montre FFC Blue qui devait être mise en vente pour Only Watch 2021.
     
     
    L’HISTOIRE EN MOUVEMENT
     
    Après avoir trouvé avec Francis Ford Coppola comment égrainer les 12 chiffres des heures avec une seule main et 5 doigts, François-Paul Journe s’est mis en tête de concevoir un mécanisme capable de retranscrire convenablement ces chiffres transmués en signes digitaux. Pour éviter de sombrer dans le naturalisme, cet artiste, que l’on sait passionné d’histoire comme l’un de ses fils dont c’est le métier aujourd’hui, fit le choix de s’inspirer d’un ancien dessin de prothèse réalisé par le célèbre barbier chirurgien français Ambroise Paré (1509-1590).
     
    Pour ceux qui ne le savent pas, il est celui à qui l’on doit, grâce à sa compétence et sa compréhension du corps humain, d’avoir fait d’incontestables avancées en médecine. Cette main mécanisée que l’on retrouve sur la face avant de la FFC Blue est inspirée de celle pensée par ce médecin de la Renaissance.
     
    Initialement pensée en fer par son inventeur, celle destinée à la montre a été réalisée en titane gravé car il fallait réduire le poids des composants en mouvement afin que ceux-ci n’aient pas d’incidence sur la consommation énergétique du calibre, l’Octa 1300.3 lancé par la Manufacture F.P.Journe en 2001. Car, comme le soulignait François-Paul Journe à ce sujet, « Le plus important en horlogerie c’est ce qui se voit le moins. Dans le cas présent, il s’agissait de parvenir à faire agir cinq doigts avec le minimum d’efforts ».
     
     
    MAÎTRISER L’ÉNERGIE DISPONIBLE
     
    Pour parvenir à n’utiliser comme énergie que celle en provenance du barillet assurant une réserve de marche de 5 jours à la pièce, le choix a été fait d’installer un remontoir d’égalité entre le train de rouage primaire et l’affichage comme cela se fait dans les pendules d’édifices quand les aiguilles à faire se mouvoir sont longues et lourdes. Toutes les heures et durant 40 minutes, le remontoir d’égalité formé d’une lame ressort enfermée dans une “ruche ouverte”, d’un déclencheur et d’une sorte d’ancre montée d’un côté sur une roue munie en son centre d’un excentrique, est réarmé par le mouvement.
     
    À l’heure juste, le mécanisme, décrit par François-Paul Journe comme une sorte d’échappement agissant une fois par heure, est libéré afin que l’énergie accumulée en provenance du barillet principal puisse, par l’entremise de cette fourchette agissant tangentiellement, mettre en mouvement la série des 10 cames qui ont pour objet de piloter le mouvement des doigts de la main. Placées sur le côté gauche et visibles entre l’anneau des minutes rotatif monté sur un grand roulement à billes extra-plat avec un curseur fixe placé à midi, elles effectuent un tour en 12 heures et actionnent chacune une série de ressorts et de bascules agissant sur la montée, la descente des 4 doigts, mais également la translation du pouce. La forme des cames, associée à la denture de chacune, agit sur les doigts qui sont montés sur une élingue d’acier et qui se déplacent alors, pratiquement sans frottement, à la façon d’une navette de métier à tisser.
     
    Grâce à cet ingénieux système, l’énergie nécessaire pour actionner un doigt, quatre doigts entre 5 et 6 heures ainsi qu’entre 9 et 10 heures, est toujours la même et calibrée pour que cela se fasse en toute sécurité et surtout, sans incidence sur la chronométrie du groupe de régulation.
     
     
    RÉINVENTER L’AFFICHAGE HORAIRE
     
    À force d’un travail de miniaturisation poussé à son extrême et de sept ans d’un labeur incessant passé à fiabiliser l’ensemble, le maître, soutenu par les compétences réunies au sein de sa manufacture, est parvenu à intégrer tous les composants du calibre automatique et cet étonnant mobile anthropomorphe dans un boîtier de 42 mm de diamètre en Platine pour seulement 10,7 mm d’épaisseur. Résultat, et malgré la complexité de l’ensemble, cette montre n’est pas plus épaisse qu’un modèle équipé du même mouvement. Pour parvenir à pareil exploit, François-Paul Journe a supprimé le cadran et remplacé l’aiguille des minutes, qu’il était inenvisageable d’utiliser de façon traditionnelle, par un anneau rotatif monté sur un grand roulement à billes extra-plat, comme il l’a fait pour le calendrier perpétuel de l’Astronomic Souveraine. Cette modification a permis de gagner les quelques millimètres nécessaires au placement de la main articulée sculptée par un maître-graveur. Alors au final, qu’apporte cette pièce d’horlogerie de haute volée en plus de son affichage original? Elle apporte la preuve que la meilleure façon de confectionner une montre compliquée est de réfléchir aux économies d’énergie à réaliser pour parvenir à la faire fonctionner sans avoir à en ajouter. Comme le dit François-Paul Journe, l’horloger doit avoir la main légère lorsqu’il conçoit un mouvement.
     
    Au final, le calibre Octa est parfait pour cette approche car il dispose d’une force et d’un couple constants et linéaires durant 5 jours. En optimisant les frottements et n’utilisant que la partie la plus lisse du ressort, on retrouve du couple très linéaire qui permet d’ajouter des fonctions sans avoir peur que tout s’arrête. La preuve!
  • Témoignage

    Ambroise Paré ou le Génie Français (1509-1590)

    Comme dit l’adage : la fortune sourit aux audacieux. Qui aurait pu imaginer que le jeune Ambroise Paré, issu d’une modeste famille de barbiers, incorporé dans le métier avant ses quinze ans dans sa ville natale de Laval (300 km à l’ouest de Paris), deviendrait premier chirurgien royal et permettrait d’immenses avancées médicales ?

    La Main de l’Apprenti
    Être un barbier en ces temps, consistait à s’occuper des poils, de la peau, du sang, et des soins sommaires… Toutefois, cela ne suffisait pas ! Le jeune Ambroise Paré avait d’autres ambitions. Doté de grandes capacités de travail, d’un esprit vif et créatif, il briserait ses carcans sociaux afin de façonner sa destinée en devenant chirurgien !

    Conséquemment, il partit pour Paris où se trouvait l’hôpital de l’Hôtel-Dieu. Il s’agissait d’un centre médical majeur du Royaume. A. Paré y étudia l’anatomie, s’entraîna sur les cadavres, apprit à doser les médicaments, et assista les barbiers chirurgiens. Durant ces trois années (1533-1536), il travailla comme un damné, apprit énormément et gagna le respect de ses compagnons pour ses talents...

    Hélas, il ne maîtrisait ni le grec, ni le latin : faute impardonnable pour les gardiens du temple ! On lui refusa sa maîtrise de barbier chirurgien sur une question théorique dans un art par essence empirique. Il avait vingt-six ans. Soit ! Il continuera à progresser pour mieux servir via une autre école : celle de la guerre…

    La Main du Chirurgien
    Pragmatique avant tout, A. Paré s’engagea, en 1536, comme barbier chirurgien -sans maîtrise- sous la bannière militaire française. Il avait compris que le terrain restait le meilleur moyen d’évoluer tout en aidant son prochain. L’Europe d’alors s’enflammait dans la longue guerre entre le royaume de France (sous le règne de François 1er) et le royaume d’Espagne (sous le règne de Charles Quint), les deux plus grandes puissances de l’époque.

    À travers ce conflit, Paré réalisa que la médecine traditionnellement enseignée ne pouvait résoudre les nouvelles blessures résultant de la révolution des armes de guerre. L’arquebuse, canon transportable sur l’épaule, dont le boulet fracassait, brisait et surtout brûlait ses victimes… Les grands classiques (Hippocrate et Gallien) devinrent obsolètes face aux arquebuses… Dès lors, il expliqua qu’il fallait arrêter de soigner ces nouvelles blessures avec de l’huile bouillante suivie d’un fer brûlant sur la plaie. Il comprit qu’il devait -après extraction du boulet- désenflammer la plaie, afin d’éviter les septicémies, avec de nouveaux baumes et onguents apaisants. En 1542, il inventa de nouveaux ustensiles pour retirer les projectiles. Son génie créatif se fit remarquer sur les champs de bataille…

    Toutefois, sa renommée augmenta singulièrement, en 1545, lorsqu’il publia son premier ouvrage en français : « Les méthodes pour soigner les plaies par arquebuses ». Il renouvela la médecine classique et devint subversif en refusant le latin, contrairement à l’usage… Un pied de nez à la faculté, loin d’être le dernier… La même année, François 1er décéda, son fils Henri II lui succéda et continua la guerre avec le royaume d’Espagne.

    Ce fut lors de la campagne de 1552, qu’il conçut son chef d’œuvre chirurgical et son plus grand titre de gloire médical : « La ligature des artères et des veines après amputation ». Finies les cautérisations et les septicémies régulières ! Ambroise Paré s’imposa comme le « Père de la Chirurgie Moderne » !

    Grâce à l’appui d’Henri II et des grands du Royaume, en 1554, Il devint l’un des chirurgiens royaux puis accéda à la distinction médicale de Chirurgien face à une faculté soumise aux desiderata du roi.

    La Main du Courtisan
    Paré s’avérait être un fin stratège, au sein de la cour, pour favoriser la chirurgie moderne. Néanmoins, Il fut impuissant, le 10 juillet 1559, lorsqu’Henri II s’empala la tête sur la lance de Gabriel de Montgoméry, lors d’une joute fêtant la paix avec le royaume d’Espagne. Le prince François II lui succéda et confirma Paré dans ses fonctions. Malheureusement, le jeune roi mourut à seize ans, en 1560, malgré tout le talent de son chirurgien.

    Face à ces drames, Paré voulut comprendre les causes de la mort des deux rois. Il innova en pratiquant leur autopsie et devint le Père de la médecine légale. Cette nouvelle pratique impressionna la reine-mère Catherine de Médicis, régente du royaume. Dès 1561, elle le promut premier chirurgien du roi Charles IX (troisième fils d’Henri II).

    Ambroise Paré vécut dans une époque troublée. La guerre entre les royaumes de France et d’Espagne occupa la première moitié du XVIe siècle s’achevant en 1559, laissant la place, dès 1560, aux guerres de Religion entre catholiques et protestants français. Dans ce nouveau contexte, la régente Catherine de Médicis proposa une cour royale itinérante de janvier 1564 à mai 1566. Le voyage à travers les villes de France avait pour objectif de calmer les tensions en présentant le roi Charles IX. Paré, premier chirurgien royal, accompagna le cortège des hauts dignitaires. Au lieu de s’enorgueillir, Il mit à profit ce long périple pour rencontrer, échanger et apprendre auprès des barbiers chirurgiens, rebouteux et apothicaires.

    La Main de L’Écrivain
    L’atmosphère politico-religieuse devint très lourde lors du massacre de la Saint-Barthélemy -le 24 août 1572- en plein Paris où vivait Paré. En 1574, le chaos augmenta avec le décès de Charles IX. Henri III (quatrième fils d’Henri II) lui succéda. Il confirma Paré dans sa charge de premier chirurgien du roi et lui attribua deux nouveaux postes prestigieux : valet de chambre et conseiller du roi.

    Désormais sexagénaire, Paré ne quittera plus Paris. Il décida d’utiliser son argent et son influence pour rassembler les diverses connaissances médicales. Il écrivit de nouveaux traités, remit à jour les anciens afin de peaufiner ses ouvrages. La première édition de ses Œuvres fut publiée en 1575, en français, pour être abordable par tous. La faculté grinça des dents et essaya de lui nuire. Cependant, le soutien du roi Henri III le protégea de toutes leurs mesquineries. Il y eut maintes augmentations et rééditions de ses Œuvres : 2e édition en 1579, 3e édition en 1582, 4e édition en 1585, et la 5e à titre posthume en 1598. Ses Œuvres contenaient vingt-neuf volumes s’ajoutant à 1228 grandes pages illustrées. Ses travaux contiennent tout le savoir médical du XVIe siècle.

    La Main de l’Inventeur
    Tout au long de sa carrière, il privilégia le bien-être des patients d’où son avant-gardisme concernant les prothèses. Il y eut les créations à caractère esthétique. L’œil artificiel que l’on pouvait loger dans l’orbite. Le nez métallique attaché par des fils redonnait forme à un visage. Les oreilles en cuir bouilli rattachées au cartilage.

    Il inventa des membres artificiels, véritables bijoux d’ingéniosité et de technique. Les prothèses du bras et de la jambe sont d’une telle complexité mécanique que nous risquerions de ne jamais finir notre chronique biographique…

    Concluons sur la prothèse de la Main, objet des attentions horlogères. Le système de la main mécanique permettait aux doigts de s’ouvrir en pressant sur un bouton puis deux ressorts ramenaient les doigts comme si la main se refermait.

    Les prothèses élaborées par Ambroise Paré restèrent des références du XVIe siècle à la Première Guerre mondiale (1914-1918). Il restera le père de la chirurgie moderne grâce à ce qu’il inventa et à ce qu’il fit.

    Charles Journe
    Paris, Septembre 2021
  • Description technique

    Fiche technique du mouvement

    Affichages :

      Heures digitales instantanées
      Minutes sur cadran tournant

    Dimensions :
    • Diamètre total : 34.20 mm
    • Diamètre encageage : 30.40 mm
    • Hauteur totale : 8.10 mm
    • Hauteur tige remontoir : 3.28 mm
    • Diamètre filetage : S1.20 mm
    • Diamètre boite : 42.00 mm
    • Epaisseur totale : 10.80 mm
    Particularités :

      Echappement ancre en ligne, 15 dents
      Balancier à 4 masselottes
      Spiral plat Anachron microflammé
      Porte-piton mobile
      Sans raquette
      Virolage laser Nivatronic
      Piton GE goupillé
      Tige de remontoir à 3 positions
      Barillet à bride glissante
      Masse oscillante décentrée

    Vitesse Remontage :

      sur écrin rotatif:
      274 tours (sens anti-horaire)/24h

    Caractéristiques :

      Remontage automatique à un sens
      Correction de l'heure en position 2 de
      la tige de remontoir

    Fréquence :

      21600 Alt/h, 3 Hz

    Balancier :

      Inertie: 10.10 mg*cm2
      Angle de levée: 52°

    Amplitude :

      12h à plat: 280°
      90h à plat: 220°

    Réserve de marche :

      120 ± 12 heures

    Nbre de pierres :

      63

    Décorations :

      Haut de gamme
      Côtes circulaires sur ponts
      Ponts Titane avec traitement Titalyt®
      Platine partiellement perlée
      Têtes de vis polies, fente anglée
      Goupilles à bouts bombés polis
      Pièces acier polies anglées

    Nbre de pièces :

      Mouvement: 396
      Av. boîte sur bracelet cuir: 436

    Affichages :

      Heures digitales instantanées
      Minutes sur cadran tournant

    Dimensions :
    • Diamètre total : 34.20 mm
    • Diamètre encageage : 30.40 mm
    • Hauteur totale : 8.10 mm
    • Hauteur tige remontoir : 3.28 mm
    • Diamètre filetage : S1.20 mm
    • Diamètre boite : 42.00 mm
    • Epaisseur totale : 10.80 mm
    Particularités :

      Echappement ancre en ligne, 15 dents
      Balancier à 4 masselottes
      Spiral plat Anachron microflammé
      Porte-piton mobile
      Sans raquette
      Virolage laser Nivatronic
      Piton GE goupillé
      Tige de remontoir à 3 positions
      Barillet à bride glissante
      Masse oscillante décentrée

    Vitesse Remontage :

      sur écrin rotatif:
      274 tours (sens anti-horaire)/24h

    Caractéristiques :

      Remontage automatique à un sens
      Correction de l'heure en position 2 de
      la tige de remontoir

    Fréquence :

      21600 Alt/h, 3 Hz

    Balancier :

      Inertie: 10.10 mg*cm2
      Angle de levée: 52°

    Amplitude :

      12h à plat: 280°
      90h à plat: 220°

    Réserve de marche :

      120 ± 12 heures

    Nbre de pierres :

      63

    Décorations :

      Haut de gamme
      Côtes circulaires sur ponts
      Ponts Titane avec traitement Titalyt®
      Platine partiellement perlée
      Têtes de vis polies, fente anglée
      Goupilles à bouts bombés polis
      Pièces acier polies anglées

    Nbre de pièces :

      Mouvement: 396
      Av. boîte sur bracelet cuir: 436


    Au coeur du mouvement
    Au coeur du mouvement
    fpjourne

    Description technique


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Fiche technique du mouvement

Affichages :

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Dimensions :
  • Diamètre total : 34.20 mm
  • Diamètre encageage : 30.40 mm
  • Hauteur totale : 8.10 mm
  • Hauteur tige remontoir : 3.28 mm
  • Diamètre filetage : S1.20 mm
  • Diamètre boite : 42.00 mm
  • Epaisseur totale : 10.80 mm
Particularités :

    Echappement ancre en ligne, 15 dents
    Balancier à 4 masselottes
    Spiral plat Anachron microflammé
    Porte-piton mobile
    Sans raquette
    Virolage laser Nivatronic
    Piton GE goupillé
    Tige de remontoir à 3 positions
    Barillet à bride glissante
    Masse oscillante décentrée

Vitesse Remontage :

    sur écrin rotatif:
    274 tours (sens anti-horaire)/24h

Caractéristiques :

    Remontage automatique à un sens
    Correction de l'heure en position 2 de
    la tige de remontoir

Fréquence :

    21600 Alt/h, 3 Hz

Balancier :

    Inertie: 10.10 mg*cm2
    Angle de levée: 52°

Amplitude :

    12h à plat: 280°
    90h à plat: 220°

Réserve de marche :

    120 ± 12 heures

Nbre de pierres :

    63

Décorations :

    Haut de gamme
    Côtes circulaires sur ponts
    Ponts Titane avec traitement Titalyt®
    Platine partiellement perlée
    Têtes de vis polies, fente anglée
    Goupilles à bouts bombés polis
    Pièces acier polies anglées

Nbre de pièces :

    Mouvement: 396
    Av. boîte sur bracelet cuir: 436

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Dimensions :
  • Diamètre total : 34.20 mm
  • Diamètre encageage : 30.40 mm
  • Hauteur totale : 8.10 mm
  • Hauteur tige remontoir : 3.28 mm
  • Diamètre filetage : S1.20 mm
  • Diamètre boite : 42.00 mm
  • Epaisseur totale : 10.80 mm
Particularités :

    Echappement ancre en ligne, 15 dents
    Balancier à 4 masselottes
    Spiral plat Anachron microflammé
    Porte-piton mobile
    Sans raquette
    Virolage laser Nivatronic
    Piton GE goupillé
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    Barillet à bride glissante
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Vitesse Remontage :

    sur écrin rotatif:
    274 tours (sens anti-horaire)/24h

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Balancier :

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    Angle de levée: 52°

Amplitude :

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    90h à plat: 220°

Réserve de marche :

    120 ± 12 heures

Nbre de pierres :

    63

Décorations :

    Haut de gamme
    Côtes circulaires sur ponts
    Ponts Titane avec traitement Titalyt®
    Platine partiellement perlée
    Têtes de vis polies, fente anglée
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Au coeur du mouvement
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